Roissy Airport [Terminal] 1:0 27 September 2007 at 11h20
Roissy [Terminal] 1, Thursday 30 August
Three conscientious Border Police attentively examine the passports of departing passengers. From time to time, a passenger requires a longer verification. Routine. The functionaries do not lift up their eyes. Because of professionalism? No. They don't lift their eyes because of shame. Shame at seeing a line of several hundred people waiting around in close ranks. All these passengers will have to be patient for 45-50 minutes to reach their counters. Pregnant women, old people, tired children, the Airport of Paris [ADP] is proud that you can benefit from its savoir-faire! Do not hesitate to ask for information or help from our employees! They are there to help you, inform you, guide you. If you can find one, that is. An employee of the Airport of Paris is in fact an animal with a badge but fearful, expert in camouflage, which makes him avoid all the zones where he does not find the calm necessary to his well-being. Flushed out of his favorite habitat, he defends himself with courage and energy. For the animal has learned to defend himself. "It's the fault of the Border Police! They should have planned for more inspectors." "Passport control is not managed by ADP. I know it's a mess. But I can't do anything about it. It's the Police." A more evolved specimen recognizes that it is the fault of ADP, which runs the establishment on a day-to-day basis; he then disappears behind a group of veiled women.At the end, you're so happy to be finished with the line that you spend the little time left in visiting the boutiques. However, a few annoyed passengers try to get an explanation from the Border Police. The response of the police functionaries reassures thm. "It's not our fault, it's the fault of ADP-- they can't plan anything at all."
Arriving in Singapore, you pass through the Border Police in three minutes. After three weeks of sun and farniente, some have the good luck to go home by passing through Roissy [Terminal] 1. Immediately they have the chance to test the efficacity of our celebrated Border Police, which the entire world envies us. At 6h30 in the morning, in the fresh air, it's the best of times.... Passport check at the exit of the plane! As you have slept well, and you're in great form, relaxed, the exercise is like a spa treatment. "Look, it went quickly, it only took ten minutes!" you rejoice. Error. It was just a practice run, a first contact. At the end of the moving walkway, a monstrous jam of people reminds you that you have actually arrived at Roissy! The moving walkway brings its continuous flood of new patients and there is no space for the new arrivals. The most valiant escape by jumping over the hand-rail, the others scream at the crowd to make room for them. The tallest, who can see over the crowd, remark that if the trip from Singapore to Paris lasts twelve and a half hours, the trip from the moving walkway to the booth of the Police de l'Air looks as if it will be about 45-60 minutes.... The most battle-hardened passengers try to flush out an employee of ADP. At this time of day, these animals are still mostly asleep, and the only interesting specimens flee behind hidden doors. So you make the acquaintance of your neighbors in line. You chat, you complain, you make fun, you get annoyed, you compare, you get information.... You take as much advantage as you can of the 40 minutes of forced togetherness that ADP and our very celebrated Border Police offer us. You cross your fingers that the person in front of you has all his papers in order, otherwise....
Finally, you get through! That's it! The moving walkway now takes you to Baggage Claim. Some hum "Y'a d'la joie!" ["There's joy!"], others whistle to themselves. Arrival at Baggage Claim offers the occasion to verify that ADP has left nothing to chance and that the baggage delivery service will not have to blush in comparison with the Police and the employees of ADP. For those who are skeptical, a 45-minute wait will confirm the thing. Forty-five minutes is the average, of course. The futurist conception of the moving baggage belt allows certain passengers the chance to wait much longer. It gets stuck, it stops, but luckily a man in his sixties is watching over it. Not stymied by any question asked him, he has one irrefutable reply. In general, it is, "What do you expect me to do? I'm all alone!" There are several variations, but I don't have room for all of them.
And you can't complain too much, because a few years ago, certain passengers didn't even need to wait for their bags. The baggage handlers just took bags and suitcases here and there to round up their salaries. It you are one of the lucky ones who get your bags back, you now have only to pass through customs, to avoid one of the fake taxi drivers that hang out at Arrivals with the passive blessing of all the services of the ADP and the police, and to go home. To forget all these little troubles, these small disagreeablenesses, you can amuse yourself a bit in learning that ADP hopes to make Roissy the reference for international airports.
--Commenter Yabreizh, in Le Parisien, 4 August 2010
Depuis le temps qu'on le dit !
Aéroport de Roissy 1: nul 27 septembre 2007 à 11:20 Répondre Roissy 1, Jeudi 30 août. 3 fonctionnaires consciencieux de la Police des Frontières contrôlent attentivement les passeports des passagers en partance. De temps à autre, un passager nécessite une vérification plus longue. La routine. Les fonctionnaires ne lèvent pas les yeux. Par professionnalisme ? Non. Il ne lèvent pas les yeux par honte. Honte de voir une queue de plusieurs centaines de personnes qui poireautent en rangs serrés. Il faudra que tous ces passagers patientent pendant 45 à 50 minutes pour atteindre leurs guichets. Femmes enceintes, personnes agées, gamins fatigués, Aéroport de Paris est fier de vous faire profiter de son savoir - faire! N'hésitez pas à demander des infos, de l'aide à nos employés ! Ils sont là pour vous aider, vous informer, vous guider. Si vous en trouvez un bien sûr. L'employé d' Aéroport de Paris est en effet un animal badgé mais craintif, expert en camouflage ce qui le pousse a éviter toutes les zones où il ne trouve pas le calme nécessaire à son bien - être. Débusqué de son biotope favori, il se défend avec courage et énergie. Car il a appris à se défendre l'animal. "- C'est de la faute de la Police des Frontières ! Ils auraient du prévoir plus de contrôleurs. " "- Le contrôle ne dépend pas d'ADP. Je sais c'est le bordel. Mais j'y peux rien. C'est la Police del'Air " Une espèce plus évoluée reconnaît que c'est de la faute d'ADP qui gère l'établissement à la petite semaine, avant de disparaître derrière un groupe de femmes voilées.
Au final, on est tellement content d'avoir terminé la queue qu'on consacre le peu de temps qu'il reste à la fréquentation des boutiques. Toutefois, quelques passagers ulcérés tentent d'avoir des explications de la part de la Police des Frontières. La réponse des fonctionnaires de Police les rassure. "- C'est pas de notre faute, c'est de la faute d'ADP qui est incapable de prévoir quoi que ce soit... ".
Arrivé à Singapour, le passage à la Police des Frontières prend 3 minutes. Après 3 semaines de soleil et de farniente, certains ont la chance de rentrer chez eux et de passer par Roissy 1. Immédiatement, ils ont la chance de tester l'efficacité de notre célèbre Police des Frontières que le monde entier nous envie. A 6h 30 du matin, à la fraîche, c'est la meilleure des heures... Contôle des passeports à la sortie de l'appareil ! Comme on a bien dormi, qu'on est en super forme, détendu, l'exercice s'apparente à une scéance de Spa. Tiens, là ça va vite, ça ne prend qu'une dizaine de minutes se réjouit-on. Erreur. Ce n'était qu'une mise en jambe, une première prise de contact. Au bout du tapis roulant, un attroupement monstrueux vous rappelle que vous êtes bien arrivés à Roissy ! Le tapis roulant amène son flot continue de futurs patients et l'espace ne peut plus accueillir les nouveaux venus. Les plus vaillants s'échappent en sautant par dessus la glissière, les autres hurlent en demandant à la foule de leur faire de la place. Les plus grands, ceux qui dominent la foule, constatent que si un Singapour - Paris dure 12h 30, le trajet tapis roulant - guérite de la police de l'Air risque de tourner autour des 45-60 minutes... Les passagers les plus aguerris tentent de débusquer un employé d'ADP. A cette heure, les bêtes dorment encore pour l'essentiel et les seuls spécimens intéressants fuient derrière des portes dérobées. On fait alors connaissance avec ses voisins de queue. On papotte, on s'indigne, on se moque, on s'énerve, on compare, on se renseigne... On profite des 40 minutes de promiscuité que nous offre ADP et notre célèbrissime Police des Frontières comme on peut. On croise les doigts pour que la personne qui vous précède ait tous ses papiers en règle, sinon...
Enfin, on passe ! Ca y est. Le tapis roulant vous emmène vers l'arrivée des bagages ! Certains fredonnent " Y'a de la joie ! " d'autres siflottent. L'arrivée à la réception des bagages donnent l'occasion de vérifier qu'ADP n'a rien laissé au hasard et que le service de livraison des bagages n'a pas à rougir de la comparaison avec celui de la Police et des employés d'ADP. Pour ceux qui en douteraient, 45 minutes d'attente minimum leur confirmeront la chose. 45 minutes est une moyenne bien entendu. La conception futuriste des tapis roulant d'acheminement des bagages, donnent parfois à certains passagers l'occasion d'attendre beaucoup plus longtemps. Ca coince, ça s'arrête, heureusement un sexagénaire veille sur les performances de la plateforme. Rompu à tous les problèmes qui peuvent se poser, il a une réponse imparable. En général, c'est: " Qu'est - ce que vous voulez que je fasse!!? Je suis tout seul !!!" Il existe quelques variantes, mais la place me manque popur les citer toutes.
Encore ne faut -il pas trop se plaindre car il y a quelques années, certains passagers n'avaient même pas besoin d'attendre leurs bagages. Les bagagistes prélevaient ça et là quelques sacs et quelques valises histoire d'améliorer leurs fins de mois. Si vous faites partie des chanceux qui retrouvent leurs valises, il ne vous reste qu'à passer la douane, à éviter un des quelques faux chauffeurs de taxis qui traînent à l'arrivée avec la bénédiction passive de tous les services d'ADP et de la Police et de rentrer chez vous. Pour oublier ces petites tracasseries, ces petits désagréements, vous pourrez vous amuser un peu en apprenant qu 'Aéroport de Paris espère faire de Roissy un aéroport international incontournable.
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